PAS DE PANIQUE – VOUS ALLEZ ETRE SURVOLES PAR UN HÉLICOPTÈRE
L’article publié le 31 août dernier par La Voix du Nord (voir ici) est un bon exemple d’une situation de plus en plus courante, rapportée à l’UFH de manière maintenant quasi quotidienne. En l’occurrence, le journal informe ses lecteur de manière factuelle et pédagogique. Mais est-il bien raisonnable de considérer qu’un vol génère « de la panique » au point d’en arriver à ce que presque chaque survol d’un secteur par un hélicoptère qui fait juste son travail quotidien, en vienne à devoir faire l’objet d’un article de presse?
Mais au lieu de faire acte de pédagogie auprès de leurs administrés et de les engager à raison garder, il n’est plus rare d’apprendre que des mairies exigent d’être informées de tout survol de leur commune préalablement à toute opération hélicoptère, et prétendent exercer des droits de veto quelles que soient le type de mission, quand bien même le respect des règles de survol est attesté par ailleurs par l’autorité de surveillance.
Le résultat est que les opérateurs rencontrent de plus en plus de difficultés quant à l’obtention des autorisations de survols de communes pour des opérations de travail aérien pourtant presque systématiquement justifiées par l’intérêt général et la délégation de service public. L’impact sur des activités telles que la maintenance des réseaux notamment, devient prohibitif au regard du nombre très important de collectivités concernées, lesquelles ne disposent pas toujours des compétences techniques pour prendre des positions réalistes. D’un point de vue plus général, cette aspiration de certaines autorités locales n’est pas conciliable avec le caractère d’urgence que revêtent une grande partie des interventions par hélicoptère.