Vol vertical et transition énergétique
Piasecki est un nom prestigieux de l’histoire de l’hélicoptère associé à la mise au point des appareils à rotors en tandem entre les années 1940 et 1960. Le bureau d’étude qui porte ce nom aujourd’hui s’est spécialisé dans l’exploration des idées novatrices en rapport avec la voilure tournante, le vol vertical et les drones.
L’entreprise a annoncé au printemps dernier avoir conclu un partenariat avec le constructeur allemand AEROTECH, qui propose un hélicoptère ULM à double rotor en configuration coaxiale. L’objet de cette collaboration est de faire voler « le premier hélicoptère habité volant à l’hydrogène grâce à une pile à combustible ». Pour ce faire, l’entreprise a inauguré ce mois-ci la réouverture de son centre « heliplex » sur l’ancien site d’assemblage final des hélicoptères Sikorsky S 76.
Piasecki est un nom prestigieux de l’histoire de l’hélicoptère associé à la mise au point des appareils à rotors en tandem entre les années 1940 et 1960. Le bureau d’étude qui porte ce nom aujourd’hui s’est spécialisé dans l’exploration des idées novatrices en rapport avec la voilure tournante, le vol vertical et les drones.
L’entreprise a annoncé au printemps dernier avoir conclu un partenariat avec le constructeur allemand AEROTECH, qui propose un hélicoptère ULM à double rotor en configuration coaxiale. L’objet de cette collaboration est de faire voler « le premier hélicoptère habité volant à l’hydrogène grâce à une pile à combustible ». Pour ce faire, l’entreprise a inauguré ce mois-ci la réouverture de son centre « heliplex » sur l’ancien site d’assemblage final des hélicoptères Sikorsky S 76.
Sécurité des vols
Un accident qui a été abondamment rapporté par la presse spécialisée ces quinze derniers jours, donne l’occasion de se pencher sur l’organisation du poste de pilotage et les réglages à la disposition de l’équipage. Alors qu’il venait de pomper de l’eau dans une rivière, un Chinook bombardier d’eau a été vu entrer en lacet descendant par la gauche, jusqu’à venir percuter la surface de l’eau. L’analyse de l’épave a montré qu’un Ipad était coincé entre le palonnier du copilote et la structure, à même d’empêcher le recentrage de la commande de vol.
Les investigations ultérieures ont en outre mis en évidence que la distance entre le siège et le palonnier telle que le pilote l’avait réglée pour l’adapter à sa taille, et le casque qu’il portait, ne lui aurait pas permis de se pencher suffisamment en avant pour atteindre la tablette là où elle était tombée.
Un accident qui a été abondamment rapporté par la presse spécialisée ces quinze derniers jours, donne l’occasion de se pencher sur l’organisation du poste de pilotage et les réglages à la disposition de l’équipage. Alors qu’il venait de pomper de l’eau dans une rivière, un Chinook bombardier d’eau a été vu entrer en lacet descendant par la gauche, jusqu’à venir percuter la surface de l’eau. L’analyse de l’épave a montré qu’un Ipad était coincé entre le palonnier du copilote et la structure, à même d’empêcher le recentrage de la commande de vol.
Les investigations ultérieures ont en outre mis en évidence que la distance entre le siège et le palonnier telle que le pilote l’avait réglée pour l’adapter à sa taille, et le casque qu’il portait, ne lui aurait pas permis de se pencher suffisamment en avant pour atteindre la tablette là où elle était tombée.
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Une erreur dans la gestion du carburant a provoqué l’arrêt complet des deux moteurs après le décollage au crépuscule d’un hélicoptère en mission SMUH. Le rétroéclairage du panneau d’alarme ayant été réglé en configuration JVN, l’allumage du voyant » fuel transfer pump caution » n’était pas visible par le pilote dans les conditions de lumière environnante du moment. Or celui-ci n’avait pas activé les pompes de transfert entre les réservoirs principaux et les nourrices des deux moteurs.
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Un hélicoptère lourd des forces armées canadiennes affecté aux missions SAR, a été accidenté au cours d’un vol d’entraînement. Alors qu’il exécutait un exercice en vol stationnaire près du sol, le pilote aux commandes a été confronté à l’affaissement brusque de son siège, ce qui a provoqué l’abaissement de la commande de pas collectif. Bien que l’équipage ait réagit immédiatement, il n’est pas parvenu à reprendre le contrôle total de l’appareil. Si comme souvent, plusieurs facteurs ont contribué à l’enchaînement de circonstances qui a provoqué l’accident, le mauvais verrouillage du réglage en hauteur du siège est apparu comme facteur déterminant de l’événement.
Une erreur dans la gestion du carburant a provoqué l’arrêt complet des deux moteurs après le décollage au crépuscule d’un hélicoptère en mission SMUH. Le rétroéclairage du panneau d’alarme ayant été réglé en configuration JVN, l’allumage du voyant » fuel transfer pump caution » n’était pas visible par le pilote dans les conditions de lumière environnante du moment. Or celui-ci n’avait pas activé les pompes de transfert entre les réservoirs principaux et les nourrices des deux moteurs.
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Un hélicoptère lourd des forces armées canadiennes affecté aux missions SAR, a été accidenté au cours d’un vol d’entraînement. Alors qu’il exécutait un exercice en vol stationnaire près du sol, le pilote aux commandes a été confronté à l’affaissement brusque de son siège, ce qui a provoqué l’abaissement de la commande de pas collectif. Bien que l’équipage ait réagit immédiatement, il n’est pas parvenu à reprendre le contrôle total de l’appareil. Si comme souvent, plusieurs facteurs ont contribué à l’enchaînement de circonstances qui a provoqué l’accident, le mauvais verrouillage du réglage en hauteur du siège est apparu comme facteur déterminant de l’événement.
Réglementation nationale
La DGAC vient de lancer une consultation pour mettre en place une réglementation nationale adaptée à la mise en œuvre et au maintien de navigabilité des aéronefs exclus du champ de compétence de l’Agence de l’Union européenne de la sécurité aérienne, tels que par exemple les appareils complexes ex-militaires opérés dans le cadre civil.
Le projet se rapporte aux aéronefs « autres que légers » ou « exploités commercialement pour le transport de passagers ».
L’objectif est de rendre ce cadre réglementaire aussi proche que possible du règlement européen n° 1321/2014.
Sont donc concernés les hélicoptères qui répondent à au moins l’un des critères suivants, quelle que soit leur exploitation :
- Certifié pour une masse maximale au décollage supérieure à 3 175 kg
- Certifié pour une configuration maximale en sièges passagers supérieure à neuf
- Certifié pour une exploitation par un équipage de conduite minimal d’au moins deux pilotes
En principe, les autres hélicoptères dont la certification ne ressort par de l’EASA sont également concernés par ce cadre réglementaire quelles que soient leurs masses et leurs capacités, s’ils sont exploités commercialement en TP.
Une première téléconférence d’échange sur ces sujets est programmée le 20 septembre 2023.
Les modalités de participation sont incluses dans la note de présentation 23-013 consultation 1321-F ici.
Les modalités de participation sont incluses dans la note de présentation 23-013 consultation 1321-F ici.
L’avant-projet de texte est disponible sur demande qui peut être adressée à l’UFH par réponse au présent Email.
Lecture de vacances
Certes, la voilure tournante y tient généralement fort peu de place, mais la revue de l’Aéroclub de France n’en reste pas moins un bel ouvrage de près de 150 pages qui est édité deux fois par an. Outre l’actualité de cette véritable institution qui a été le premier aéroclub créé, la revue propose une série d’articles de qualitée abondamment illustrés, orientés vers la culture aéronautique, l’histoire et l’art qui se rapporte à l’aviation. L’édition du deuxième trimestre 2023 est parue.
Pour ceux qui ne la connaissent pas, sachez qu’elle est disponible gratuitement en ligne.
Lecture de vacances
Certes, la voilure tournante y tient généralement fort peu de place, mais la revue de l’Aéroclub de France n’en reste pas moins un bel ouvrage de près de 150 pages qui est édité deux fois par an. Outre l’actualité de cette véritable institution qui a été le premier aéroclub créé, la revue propose une série d’articles de qualitée abondamment illustrés, orientés vers la culture aéronautique, l’histoire et l’art qui se rapporte à l’aviation. L’édition du deuxième trimestre 2023 est parue.
Pour ceux qui ne la connaissent pas, sachez qu’elle est disponible gratuitement en ligne.