Activité de l’hélicoptère – Stop aux idées reçues : les faits & les chiffres

A partir des chiffres recueillis par observation de l’activité de maintenance, et après corrélation avec ceux de la circulation aérienne, le potentiel dépensé globalement en France par les hélicoptères est évalué à 150 000 heures de vol par an.

Concernant l’activité civile, sont réalisées environ 80 000 heures de vol par an réparties comme suit :

• 35 % des heures sont consacrées aux missions de soutien à l’économie et à l’industrie (travaux publics, imagerie, production cinématographique, media TV, levage, desserte professionnelle en mer et en montagne….)
• 30% des heures de vol sont consacrées à des contrats de délégation de service public (SMUH, surveillance des réseaux de communications, de transport et d’acheminement d’énergie….)
• 15% des heures sont dévolues à l’instruction des équipages et au maintien de compétence
• 12% des heures de vol relèvent des essais et de la réception d’hélicoptères et de matériel technique embarqué
• 8% concernent les vols de loisir et de transport privé

L’activité de l’héliport de Paris est caractérisée par :

• L’absence des vols d’essais et de réception, compensée par une plus forte activité d’imagerie et de support technique aux media.
• Un poids plus élevé que la moyenne nationale de l’activité ressortant des missions en délégation de service public (pour un total d’environ 40 % – ressortant principalement de la desserte des grands hôpitaux parisiens au départ des régions)
• De l’instruction et de l’entrainement (environ 5 % après un pic en 2010 / 2011 provoqué par une modification réglementaire des conditions de l’entrainement spécifique au circuit de piste de l’héliport, elles-mêmes liées aux procédures de réduction de l’impact sonore, puis à l’ouverture du chantier de l’Etat-major).

21% de la flotte civile d’hélicoptères français sont basées en Ile de France et réalisent en moyenne 1/3 des 80 000 heures de vol annuelles.

L’UFH ne dispose pas de statistique relative aux vols réalisés par les aéronefs d’Etat (Armées, Sécurité Civile, Douane, police & Gendarmerie), ni au volume et à la physionomie des escales d’aéronefs étrangers.