Travail aérien
Les fortes précipitations associées à des températures moyennes élevées pour la saison, créent les conditions de l’apparition précoce du fléau des moustiques. Par les risques sanitaires spécifiques qu’elle comporte, la propagation des zones de prolifération des moustiques tigres ajoute de nouveaux paramètres à prendre en considération dans les décisions à prendre et à mettre en œuvre pour contenir le phénomène. Comme l’illustre l‘article publié par France télévision publié le 06 mars dernier, le moyen aérien reste l’un des plus efficaces, et à coup sûr le plus rapide, pour mener à bien une tâche d’épandage phytopharmaceutique, en dépit de l’amoncellement d’obstacles administratifs et de dénigrements médiatiques dont il fait l’objet.
Et pourtant, dans le cas de ce type de travail peut-être encore plus qu’ailleurs, il est indispensable que l’hélicoptère et son pilote, puissent voler vraiment régulièrement pour pouvoir assurer la mission en sécurité.
Gestion des SGS – Mise en œuvre de la réglementation
Le SAB a appelé l’attention de l’EASA au sujet des exigences de qualification pour les responsables de la sécurité diffèrent d’une réglementation à l’autre. Il est apparu que les organismes qui détiennent plusieurs certificats (par exemple, un exploitant titulaire d’un AOC et un CAMO, ou d’un AOT) sont confrontés à des incohérences entre les références réglementaires à satisfaire pour désigner le responsable de la sécurité de l’entreprise. Le SAB a demandé à ce que soit inscrit à l’ordre du jour de la prochaine session, l’examen de l’harmonisation des exigences en matière de qualifications dans les différentes réglementations en vigueur.
Nouvelle mobilité verticale
La chaîne Youtube de la Vertical Flight Society a mis en ligne l’ensemble des conférences qui ont été données à l’occasion de la sixième convention des spécialistes de l’aérodynamique. Du UH1 à Ingenuity et au-delà, les références théoriques sur l’ensemble des domaines d’études sont abordés cette année sous l’angle de l’histoire des théories qui ont abouti à la conception des aéronefs habités ou non entre 1974 et 2024.
L’ensemble des 6 conférences de 20 minutes chacune, en anglais et plutôt de haut niveau, constitue une référence précieuse sur le plan historique, avec une projection sur l’évolution des théories applicables au vol vertical sur les cinquante prochaines années.
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Airbus Helicopters a publié jeudi dernier, un communiqué pour présenter le projet City Airbus – NextGen à l’occasion de l’ouverture du centre d’étude dédié à son développement à Donauwörth. Le vol inaugural de cet appareil électrique de 2 tonnes qui combine un ensemble de 8 rotors et une voilure fixe, est prévu avant la fin de l’année. Les performances attendues devraient offrir 80 km de distance franchissable à 120 km/h.
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Au Royaume Uni, un nouveau projet de vertiport a été présenté. Il devrait être installé à Bicester, au nord d’Oxford, sur un ancien terrain militaire fermé en 2004, où furent conduits les essais du constructeur Hadley Page pendant la seconde guerre mondiale, avant d’accueillir le club de vol à voile de la RAF dans les années 1960. A l’image des installations de Pontoise, le site est destiné à accueillir les expérimentations de mobilité urbaine verticale (air-taxi).
Podcast Push to Talk
A l’occasion de la journée internationale de la femme, Bruce Weeb donne la parole à 3 actrices de premier plan du secteur du vol vertical.
- Stéphanie Bell, directrice grands comptes pour Collis Aerospace.
- Kimberly Hutchings, experte de la gestion des activités risquées, présidente de VOLO-Mission.
- Mona Polson, ingénieure pour Bell Helicopters.
RAPPEL – Recueil de données sur le secteur Hélicoptère
A titre expérimental, une approche statistique basée sur la participation volontaire à un sondage, a été mise en ligne mi-février par l’EASA. Si au moins 50 parties prenantes européennes y participent, il devrait être possible de tirer des données statistiques exploitables. La date limite de participation a été étendue au 21 mars prochain.
Pour Participer au sondage, cliquez ici.
La contribution à ce sondage demande d’y consacrer suffisamment de temps, ce qui ne favorise évidemment pas la réduction du fardeau administratif auquel les administrés européens sont soumis. La réaction des exploitants français a d’ailleurs été de souligner qu’ils sont déjà tenus de fournir par ailleurs à OSAC et à la DGAC la plupart des données demandées.
Or les fournisseurs de services et les services concernés des autorités nationales sont également invités à contribuer ce sondage. L’EASA a signalé qu’à la date d’hier, trois autorités nationales avaient fourni les données en leur possession.
A plus long terme, il serait à l’évidence préférable que l’Europe puisse harmoniser le recueil et le partage des données recueillies au niveau national.
Information de l’EHA au profit de ses adhérents.
L’European Helicopter Association édite désormais une lettre d’information à l’adresse des membres des différentes entités qui la constituent. Cette semaine, le thème principal se rapporte au développement durable, tel qu’il a été abordé lors de la dernière édition du salon Heli Expo.
Pour ceux qui ne la reçoivent pas directement, cette publication est disponible ici.
Bien cordialement
Bon à savoir :
Les éditoriaux et synthèses publiés par l’UFH sont désormais disponibles en ligne, en consultation libre sur son site une semaine après leur diffusion aux abonnés. Voir ici