Sécurité des vols
Le partage d’information avec l’aviation militaire offre l’occasion d’évoquer les vulnérabilités propres à la supervision d’un mécanicien en formation, à qui une opération en apparence particulièrement simple avait été confiée.
Le partage d’information avec l’aviation militaire offre l’occasion d’évoquer les vulnérabilités propres à la supervision d’un mécanicien en formation, à qui une opération en apparence particulièrement simple avait été confiée.
Le pilote d’un hélicoptère Tigre a remarqué en vol, que le manche collectif n’avait pas sa position habituelle, imposant à sa main gauche de frotter contre le rebord de son siège. En outre, la poignée lui a semblé libre en rotation, ce qui n’est pas normal sur ce modèle d’appareil. Conformément à la bonne pratique consistant à ne pas poursuivre le vol en cas de doute sur l’intégrité des commandes, le contrôle a été transféré à l’autre pilote et la mission a été interrompue sans autre conséquence.
Le compte-rendu de l’enquête technique a fait ressortir que la vis qui sécurise le montage du pied du manche avait été insérée au-dessus du trou dans lequel elle devait être enfilée de sorte que l’ensemble ne tenait que grâce à l’emboitement des deux tubes. On relève que ce défaut de remontage des commandes de vols particulièrement difficile à détecter visuellement, était passé inaperçu pendant plus de 50 heures de vols avant de provoquer un incident.
Fardeau administratif subi par le secteur hélicoptère européen
Les retours très positifs de nos adhérents, et les préoccupations suscitées par l ‘éditorial publié le 26 avril dernier (voir ici) auprès des interlocuteurs institutionnels de la filière, ont conduit l’UFH à appeler l’attention de Madame Adina Valeran, la commissaire européenne aux transports, sur ce dossier. L’éditorial lui a donc été transmis vendredi dernier, en annexe à la lettre que vous pouvez consulter ici.
Aviation et biodiversité.
Les impératifs écologiques sont régulièrement instrumentalisés pour justifier la mise en œuvre des menaces de plus en plus pressantes qui pèsent sur l’avenir de l’héliport de Paris. Certes les hélicoptères consomment du carburant et font du bruit en journée. Mais est-ce un argument vraiment sérieux à évoquer à propos d’un site situé à quelques mètres d’un boulevard périphérique en perpétuel encombrement ? Il est en revanche douteux que rendre à la circulation publique, la plus grande partie de ce site pour l’instant très préservé, soit vraiment de nature à participer à la préservation de la biodiversité de l’agglomération parisienne.
Le colloque « Biodiversité des prairies aéroportuaires » qui s’est tenu la semaine dernière au siège de la DGAC est l’occasion de rappeler l’action de l’association aero-biodiversité au profit de la cohabitation harmonieuse entre la vie sauvage sous toutes ses formes et les sites aéroportuaires, dont l’héliport de Paris.
Le débat n’est pas nouveau. En 2011 déjà, une polémique autour de l’organisation d’une étape du Tour de France, avait donné à l’UFH l’occasion de faire paraître un éditorial sur le sujet. Pour ceux qui ne l’avaient plus en tête, il est disponible sur le site de l’UFH.
Les retours très positifs de nos adhérents, et les préoccupations suscitées par l ‘éditorial publié le 26 avril dernier (voir ici) auprès des interlocuteurs institutionnels de la filière, ont conduit l’UFH à appeler l’attention de Madame Adina Valeran, la commissaire européenne aux transports, sur ce dossier. L’éditorial lui a donc été transmis vendredi dernier, en annexe à la lettre que vous pouvez consulter ici.
Aviation et biodiversité.
Les impératifs écologiques sont régulièrement instrumentalisés pour justifier la mise en œuvre des menaces de plus en plus pressantes qui pèsent sur l’avenir de l’héliport de Paris. Certes les hélicoptères consomment du carburant et font du bruit en journée. Mais est-ce un argument vraiment sérieux à évoquer à propos d’un site situé à quelques mètres d’un boulevard périphérique en perpétuel encombrement ? Il est en revanche douteux que rendre à la circulation publique, la plus grande partie de ce site pour l’instant très préservé, soit vraiment de nature à participer à la préservation de la biodiversité de l’agglomération parisienne.
Le colloque « Biodiversité des prairies aéroportuaires » qui s’est tenu la semaine dernière au siège de la DGAC est l’occasion de rappeler l’action de l’association aero-biodiversité au profit de la cohabitation harmonieuse entre la vie sauvage sous toutes ses formes et les sites aéroportuaires, dont l’héliport de Paris.
Le débat n’est pas nouveau. En 2011 déjà, une polémique autour de l’organisation d’une étape du Tour de France, avait donné à l’UFH l’occasion de faire paraître un éditorial sur le sujet. Pour ceux qui ne l’avaient plus en tête, il est disponible sur le site de l’UFH.
Les hélicoptères en guerre
Pour la presse américaine, un pilote de MI8 ukrainien a témoigné de la réalité des vols qu’il assure dans le contexte difficile de la situation de guerre. Pour ce faire, il a embarqué une micro caméra à l’occasion de certaines de ses missions.
Du côté de l’industrie
A l’occasion des débuts des essais en vols du prototype numéro 4 de l’hélicoptère monomoteur AW 09, le constructeur a précisé ses intentions à propos de l’avenir du centre de Mollis en Suisse ou l’appareil est développé, dans le cadre de son plan stratégique » be tomorrow 2030″. Léonardo se propose d’en faire son centre de compétence pour les nouvelles technologies de mobilité verticale et le développement des hélicoptères légers.
Nos adhérents et leurs talents
L’UFH a aujourd’hui l’occasion de rappeler que les passionnés d’aviation peuvent cultiver d’autres centres d’intérêt. Il n’y aurait pas vraiment lieu d’évoquer la publication d’un ouvrage de littérature historique sur un sujet sans aucun rapport avec l’actualité du vol vertical, si ce n’était que son auteur est l’un des adhérents les plus fidèles de l’UFH. François Gatineau, qui représente le constructeur Enström dans plusieurs pays européen au travers de la société Rotors&Aircrafs, est en effet l’auteur d’un ouvrage sur les heures difficiles de l’histoire de France en 1940, qui vient de paraître aux éditions L’Artilleur.