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Nouvelle mobilité verticale
Un aperçu sur les principaux acteurs de la mobilité urbaine verticale est publié régulièrement par les médias américains. Il comporte des éléments permettant d’appréhender leur taille, leur financement et le niveau de maturité de leurs projets. Le dernier a été publié en juin.
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A une semaine de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris, la tension monte aussi autour du projet de démonstrations de EVTOLs proposé en marge des compétitions. Entre l’autorisation d’exploitation des appareils qui se fait encore attendre au moment ou nous rédigeons ces lignes, la bataille juridico-administrative entre la Mairie de Paris et les services de l’Etat sur l’utilisation du vertiport flottant provisoire installé sur la Seine à cet effet (voir ici l’arrêté contesté qui autorise son utilisation), et les mises en gardes de plusieurs groupes d’opinion sur l’intérêt réel de la démarche, il est à craindre que les conditions s’avèrent réunies pour l’émergence de décisions précipitées. Du point de vue du secteur du vol vertical, une mise en œuvre prématurée décevante, serait aussi dommageable qu’un abandon définitif qui engagerait durablement l’avenir.
Le média berlinois ASB Zeitung qui propose des articles en français, donne l’occasion de se faire une idée de la manière dont ce dossier est perçu à l’étranger.
Hélicoptères et événements sportifs
En attendant que les techniques émergentes n’atteignent une maturité suffisante pour assurer peut-être un service aérien plus discret, plus sûr et moins coûteux, ce sont les hélicoptères traditionnels qui font le gros du travail pour assurer aux grands événements sportifs, le rayonnement médiatique qu’ils méritent, comme le montre ce reportage vidéo sur les coulisses du Tour de France.
Vertical Aviation International
Nicole Battjes à passé le relais à Mark Schlaefli pour la présidence de Vertical Aviation International (VAI). Après une carrière de pilote de ligne, et directeur des opérations en compagnies aériennes, il s’investit dans plusieurs compagnies d’hélicoptères du Midwest aux États-Unis, en particulier Dakota Rotors à Custer, dont il est propriétaire et directeur des opérations.
Du côté de l’EHA
Oliver Dismore a représenté la R-Comm à la dernière réunion du stakeholders advisory body de l’EASA qui s’est tenue la semaine dernière à Cologne. Comme à l’accoutumé, peu de place est accordée aux spécificités du vol vertical à l’occasion de ces grandes réunions.
Celle-ci a toutefois été l’occasion de préciser les priorités du RCSTG ( Rotorcraft Community Steering Group), à savoir :
Réduire du fardeau administratif des exploitants d’hélicoptères.
- Mener à bien la collecte en suspens des données sur le secteur. (Harmonisation et rassemblement des données recueillies par les autorités nationales)
- Juguler la complexification du cadre réglementaire.
- Rassemblement des règlements européens impactant la voilure tournante au sein d’une « Part-R virtuelle », afin d’en faciliter la consultation et l’exploitation. L’une des idées directrices serait d’obtenir à terme que si un texte n’est pas listé dans la Part-R virtuelle, il ne s’applique pas aux hélicoptères.
- Supervision du groupe de travail sur l’entrée involontaire en IMC.