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Sécurité des vols – bonnes pratiques
Le coordonnateur de l’ESPN-R a republié et réactualisé l’article intitulée« from take-off to landing » qui semble mal connue des personnes concernées par la sécurité des vols.
Cette publication répertorie les principaux points à prendre en compte dans la préparation et l’exécution des étapes d’un vol en hélicoptère.
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L’approche des Jeux Olympiques et les restrictions drastiques de circulation aérienne qui vont être mises en place à cette occasion, (voir la synthèse UFH du 07 mai dernier) , conduisent les autorités à rappeler les obligations des pilotes et les sanctions encourues en cas de pénétration en zone interdite. Dans un communiqué conjoint DGAC / CDAOA daté du 18 juin dernier, l’Armée de l’Air et de l’Espace indique avoir relevé 48 pénétrations en zones interdites au mois de mai dernier, ce qui représente une augmentation de 40 %. Les fédérations sportives ont relayé la communication.
Interrogation sur l’avenir de l’hélicoptère
Les thèmes de l’évolution de l’emploi de l’hélicoptère, de sa place au côté des drones et l’éventualité de son remplacement par les VTOLs, ont fait l’objet de plusieurs prises de paroles la semaine dernière.
Aspects militaires
Le salon Eurosatory a donné aux présidents des constructeurs européens et aux officiers généraux, l’occasion de débattre de l’avenir de l’emploi militaire de l’hélicoptère, notamment à la lumière des retours d’information sur le conflit en Ukraine.
Le général Pierre Mayer, COMALAT confirme que l’hélicoptère reste indispensable à la conduite des opérations militaires. Toutefois, il évoque les adaptations nécessaires des doctrines d’emploi.
Bruno Even souligne qu’Airbus Helicopters enregistre une augmentation de la demande de la part de ses clients militaires. Le constructeur étudie en outre des versions sans équipages de certains appareils de sa gamme. L’édition de Juin de son magazine Rotor montre que l’entreprise s’intéresse également aux drones plus classiques et à leur complémentarité avec les aéronefs classiques.
De son côté, Leonardo met en avant l’hélicoptère AW 249, appelé à succéder au A 129 Mangusta.
Aspects civils
Jim Viola explique dans son dernier éditorial que l’abandon du nom historique pour désigner l’association qu’il dirige, aujourd’hui VAI, ne doit pas être compris comme le signe du déclin de l’hélicoptère, mais comme la reconnaissance de l’élargissement attendu du secteur du vol vertical.
A l’occasion du 75ème anniversaire de l’association, et juste avant de changer de nom, la HAI a recensé 44 missions dont les caractères socio-économiques et sociétaux lui semblent primordiaux.
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Sur le même thème, mais dans un autre registre, Rebecca Moreau, présidente de la société Helifirst basée à Paris, a accordé une interview au podcast 360 inside. Elle témoigne de l’enthousiasme, des compétences et du souci constant de la sécurité, au sein d’une profession confrontée à des exigences normatives en décalage avec les savoir-faire, l’évolution des mentalités et des décisions politiques précipitées par l’impatience de voir se concrétiser les ruptures technologiques qu’on leur fait miroiter.
On comprend à la lecture de ces avis et témoignages que si quelques besoins devraient disparaître ou se transformer, de nouveaux usages sont en train d’émerger. Les aéronefs vont bien sûr aussi évoluer au rythme de l’arrivée des technologies émergentes. En attendant que celles-ci soient assez matures pour apporter de nouvelles solutions et les méthodes de travail associées, l’hélicoptère restera l’appareil à capacité de vol vertical de référence encore longtemps.
Du côté de l’European Helicopter Association
La newsletter hebdomadaire de l’EHA est en grande partie consacrée à la présentation de la NPA 2024/03 – Actualisation des règlements CS-ETSO. Rappelons qu’il s’agit d’un domaine particulièrement large qui traite des standards européens de certification dans à peu près tous les domaines de l’aéronautique civile.